Résultas

Un appui financier permanent à 10 écogardes et 5 pêcheurs facilitateurs dans les villages des pêcheurs côtiers. Certes, les tortues marines au Togo sont actuellement mieux protégées, mais il y a des ressources qui sont générées par les communautés des pêcheurs côtiers à travers ce programme. Un programme de développement communautaire (PDC) est élaboré et sera bientôt mis en œuvre au projet des communautés des pêcheurs côtiers. L’ensemble de ce programme est soutenu financièrement par LCT, et bientôt le programme WACA.

l’aménagement et la gestion de la forêt sacrée de Godjé-Godjin. La mise en place de l’Association de Conservation et de Promotion Culturelle (ACPC) de la Forêt Sacrée Godjé-Godjin a permis de reboiser actuellement 30 ha autour de la forêt. Les sites sacrés de la forêt ont été aménagés avec l’appui de la Banque Mondiale. Les communautés locales développent également de la production des pépinières, du maraichage et du miel qui leur permettent de générer des ressources. L’ACPC dispose d’un bureau exécutif qui mobilise des ressources propres à son fonctionnement. Elle se fait accompagnée par l’ONG AGBO-ZEGUE.

Trois associations ont été mises en place autour du lac Togo. Ces associations sont en train d’être organisées pour la gestion des ressources halieutiques et de mangrove dans et autour du lac Togo. Elles sont dotées des intenses exécutives pour faciliter leur propre fonctionnement.

L’ONG AGBO-ZEGUE a participé à la mise en place des UAVGAP de Togodo Nord et de Togodo Sud (Complexe d’aires protégées de Togodo). Elle développe une relation très solide avec ces deux intenses locales de gestion de ce complexe. Elle apporte un appui conseil à ces deux organisations locales qui contribuent aujoud’hui efficacement à la gestion de ce complxe d’aires protégées.

Dans le cadre du projet de territoires de conservation dans le nord Togo, avec le soutien de l’UICN-PACO, trois zones de conservation adjacentes au parc national Oti-Keran ont été crées dans les villages de N’Gambi, Ouloulita et Takpapieni. L’objectif est de disposer des zones d’utilisation des ressources naturelles dans ces localités et d’éviter les conflits avec les gestionnaires du parc. Des règles d’utilisation et une convention locale de gestion de ces zones a été signée pour garantir la durabilité de de l’utilisation des ressources de ces zones. Des alternatives en termes d’élevage de volailles et de production de compost ont été entreprises avec la participation des communautés locales.

Les atouts et les potentialités de l’ONG AGBO-ZEGUE en termes d’assise sociétale sont entre autres :

  • Les expériences de l’ONG AGBO-ZEGUE avec les communautés à la base. Elle dispose d’une assise sociale au sein des communautés locales dans l’ensemble de sites d’intervention. En ceci, elle bénéficie de la confiance des acteurs locaux dans les différentes localités ou sites de conservation (aires protégées, forêts communautaires, forêts sacrées) au niveau de l’ensemble du pays.
  • L’ONG AGBO-ZEGUE a développé des partenariats très solides avec des intenses locales et légale de la gestion des ressources naturelles autour de tous les sites autour desquels elle intervient. Certaines de ces intenses ont été installées par l’ONG ou parfois participé à leur installation notamment dans les villages des pêcheurs côtiers, autour des sites de la réserve de biosphère de Mono et dans le complexe Oti-Kéran Oti-Mandouri. Ce partenariat garantit déjà un atout sur lequel pourra s’appuyer toute initiative de l’ONG.
  • Le soutien de l’administration en charge de l’environnement et de la conservation des ressources naturelles. L’ONG AGBO-ZEGUE a mis du temps à construire une image d’une organisation de confiance avec le ministère en charge de l’environnement. Elle participe à l’élaboration des politiques, des projets et programmes auxquels elle est souvent associée. Au nombre de ces politiques, projets et programmes nous pouvons citer : la Stratégie et Plan d’Action National pour la Biodiversité du Togo (SPANB 2011-2020), le Projet de Renforcement du rôle de conservation du système national d’aires protégées (AP) du Togo (PRAPT), Le Projet de Réserve de Biosphère de Mono, le Programme WACA, etc.

En termes de potentialité, nous pouvons préciser que :

  • L’ONG AGBO-ZEGUE dispose des expériences et des compétences pour conduire avec l’ULB Coopération l’ensemble du processus depuis l’élaboration à la mise en œuvre et à la capitalisation des résultats du présent projet. Sur le plan financier, des expériences déjà acquises avec des institutions comme l’UICN-PACO, la GIZ et la Banque Mondiale constituent un atout pour la réussite du projet.
  • L’ONG Agbo-Zegue bénéficie d’un capital de confiance avec la GIZ. Elle est en train de changer de statut au niveau de la GIZ passant de la subvention locale (25 000 € par contrat de 6 mois) au contrat de financement (50 000 € par contrat de 6 mois) pour les ONG nationales au Togo avec une autonomie de gestion financière. Elle ne dépendra plus du bureau de la coordination du projet RBTDM mais directement du bureau national de la GIZ-Togo. En ceci, elle pourra bénéficier du soutien technique et financier de la GIZ dans le cadre du projet AMCC+ qui pourra être capitalisé comme cofinancement.
  • L’ONG AGBO-ZEGUE assure la présidence de la plateforme des Organisation de la Société Civile du Bassin de Mono (POSC-MONO) dont l’AGC a été organisée à Lomé le 08 décembre 2017. Dans le cadre du POSC-Mono, un dossier de projet est en cours d’élaboration avec le soutien du programme UICN-PAGE.
  • L’ONG AGBO-ZEGUE assure avec Eco-Bénin la conduite de l’initiative régionale 5 deltas à l’image du collectif 5 deltas entre le Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Sierra-Leone. Cette initiative a pour but de contribuer à la gestion durable des zones côtières en Afrique de l’Ouest.

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