Biodiversité

Diversité biologique ou biodiversité : est la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes (CBD, 1992). Elle doit être considérée comme une agrégation de composants ou d’éléments des écosystèmes qui sont fortement liés entre eux, englobant tous les niveaux de l’organisation biologique des gènes, des espèces, des populations et des écosystèmes (Triplet, 2017).

La diversité biologique du Togo est très riche et diversifiée. Elle est composée d’écosystèmes divers, de flore et de faune. Elle fournit les services écosystémiques et les ressources alimentaires et médicinales aux populations, et constitue pour eux, une source indéniable de bien-être.

  1. Du Nord au Sud du pays, on distingue principalement deux grandes catégories d’écosystèmes, à savoir : les écosystèmes terrestres et les écosystèmes aquatiques.
  2. Les écosystèmes terrestres sont formés de forêts semi-décidues, de forêts sèches et de forêts claires, des forêts galeries et ripicoles, de savanes guinéennes et soudaniennes.
  3. Les écosystèmes aquatiques sont formés d’écosystèmes fluviaux, lagunaires, lacustres, marins et des écosystèmes de mangroves.
  4. La flore togolaise compte 3491 espèces terrestres et 261 espèces aquatiques représentant tous les groupes systématiques actuellement recensés sur le territoire national. Parmi ces dernières, plusieurs espèces sont menacées d’extinction, en danger ou vulnérables.
  5. Les dernières investigations dans le domaine de la faune, ont permis le recencement de nouvelles espèces parmi lesquelles les Mammifères (terrestres et aquatiques), les Poissons, les Amphibiens, les Reptiles, les Oiseaux, les Insectes, etc. Le nombre d’espèces animales recensées au Togo s’élève à plus 3828 espèces.

L’érosion ou perte de biodiversité est devenue l’une des plus grandes préoccupations environnementales. Les tendances observées actuellement sur la terre et dans les océans montrent les graves dangers que représente la perte de biodiversité pour la santé et le bien-être de l’humanité. Les changements climatiques et les pressions anthropiques ne font qu’exacerber ce problème. C’est pour cela qu’il est urgent de protéger les milieux naturels et des espèces qu’ils abritent tout en prenant en compte l’intérêt des populations locales. Pour y arriver, il est nécessaire de respecter les trois objectifs de la stratégie mondiale de la conservation :

– maintien des processus écologiques essentiels ;

– préservation de la diversité génétique ;

– utilisation durable des espèces et des écosystèmes.

A ce jour, AGBO-ZEGUE ONG dans sa mission de conservation, d’utilisation durable et de la gouvernance des ressources naturelles intervient :

  • Au niveau de la côte togolaise sur le suivi des tortues marines, mammifères marins et des poissons ;
  • Dans la réserve de biosphère transfrontière du Mono qu’elle a elle-même contribuée à mettre en place (Complexe d’aires protégées de Togodo, la forêt Sacrée de Godjè-Godjin, la forêt d’Avévé, la forêt d’Assévé, le lac Togo). Elle est également très bien représentée autour des sites comme le Chenal de Gbaga, la Forêt d’Akissa et les mares Afito même si certains de ces sites ne sont pas directement gérés par l’ONG AGBO-ZEGUE ;
  • Dans la zone écologique IV du pays (zone des forêts de montagne), où l’ONG AGBO-ZEGUE avec l’aide des personnes ressources clés autour des forêts comme celles de Missahohe, Yikpa-Djigbé, Akloa et Assoukoko assure le suivi des populations des amphibiens (Conraua derooi et Hyperolius torrentis), des chauves-souris (Colonies de Eidolon helvum), des primates (Cercopithecus petaurista pertaurista, Cercopithecus mona, et Colobus vellerosus) et des tortues (Kinixys erosa, K. homeana et K. belliana nogueyi) ;
  • Dans le Parc National de Fazao Malfakassa qui est un site du suivi écologie pour l’ONG AGBO-ZEGUE ;
  • Dans le complexe Oti-Kéran Oti-Mandouri où il y a encore du potentiel à sauver.

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